Seniors

Les plus de 50 ans sont(-ils) trop difficiles à placer

Et si ce n’était pas une fatalité !? Et si les moins de 50 ans réalisaient qu’un jour ils arriveront eux aussi à l’âge fatidique ? Et si la conscience citoyenne se réveillait ?

Combien de quinquas n’ai-je rencontrés au cours d’entretiens de qualification qui m’ont avoués, gênés, qu’eux-mêmes, à peine trentenaires et débordant d’ambition, ils avaient refusé de considérer le dossier d’un « senior » craignant de ne pas savoir le gérer et d’être rapidement débordés par un vieux renard qui ambitionnerait de briguer leur poste puisque plus expérimenté !?

Faut-il dès lors rassurer les jeunes responsables ? Jamais un profil expérimenté n’agira comme cela ! Un quinqua n’a pas ces ambitions ! Il sait (n’en déplaise à Jean Gabin) que la complémentarité des expériences et des personnalités est le meilleur atout de l’entreprise et considère que nous avons besoin les uns des autres pour réussir. Il prend son plaisir dans le partage et a depuis longtemps dépassé le stade de la compétition.

Prenez un exemple :

  • mettez une équipe de jeunes loups dans une embarcation de rafting, ils feront la course en tête, mais leur témérité et leur empressement risquent fort de les faire chavirer au 1er obstacle mal évalué.
  • face à eux, une embarcation de vieux briscards ferme la course. Ils encourent potentiellement un risque de chavirage par manque de force vive mais une chose est sûre, ils ne seront pas sur le podium
  • Comme moi vous parierez sur l’équipage mixte, celui capable d’analyser, d’échanger, de fédérer les forces en présence et de pouvoir marier expérience et dynamisme, celui qui vraisemblablement aura le plus de chances de gagner, d’avoir pris du plaisir et de sortir soudé de l’aventure.

Cliché ? Disons exemple simplificateur. Le cliché consiste à faire des catégories d’âge (ou de quelque critère que ce soit) et d’y ranger les gens. Il y a du bon et du moins bon dans toute catégorie.

Chez S-Gate, nous nous sommes donné pour mission de soutenir les profils dits difficiles.

Pas avec l’idée d’une démarche suicidaire comme l’affirme l’article, mais pour offrir le choix à nos clients « entreprises » de pouvoir considérer des dossiers de candidature de personnes dites ‘seniors’, de personnes en situation de chômage, ou de jeunes diplômés en quête d’une première expérience professionnelle en parallèle de dossiers plus « bankables ».

Ce choix est inattaquable ! Tous les dossiers sont qualifiés ! Tous les candidats ont été rencontrés, écoutés, conseillés, coachés et tous sont conscients des obstacles que le marché de l’emploi dresse devant eux. Ils savent qu’ils doivent s’adapter, faire des concessions, ont reconsidéré leur prétention salariale liée à ce fameux surcoût LPP, et surtout nous les accompagnons sur le chemin du retour à l’emploi.

Il est de notoriété publique qu’il est devenu inutile pour un profil senior de répondre à une annonce publique. Il sera opposé à des profils plus jeunes, qui auront inexorablement les faveurs des recruteurs par définition jeunes eux aussi (car moins coûteux !) CQFD !

Seul fonctionne le réseau personnel. Et pour ceux qui ne disposent pas de ce réseau solidaire (vous savez, celui où l’on reconnait ses vrais amis…), il reste des sociétés comme S-Gate, qui ont placé l’humain et le réel intérêt du client au centre de leurs préoccupations.

Il est capital pour nous de proposer des profils variés – sans discrimination d’âge – en ayant préalablement pu obtenir des employeurs des informations liées aux postes, à la composition des équipes en place, aux compétences et autres ‘soft-skills’ attendues afin que les dossiers soient dans la cible attendue et soient présentés avec des arguments objectifs, démontrant ainsi la qualité des ressources et la valeur ajoutée du service.

Il est également primordial que l’engagement de la société aille plus loin encore.

S-Gate se propose de jouer elle-même le rôle de l’employeur en prenant la ressource sous contrat puis en la déléguant à la société cliente dans le cadre d’une mission, ce qui évite nombre de formalités et de coûts à l’entreprise utilisatrice finale.

Vous l’aurez compris, « pousser » des CV ne suffit pas et une démarche qualitative telle que décrite ci-dessus ne s’inscrit pas dans le schéma d’une agence de placement (telle que nommée dans l’article) lambda.

Au final, ce sont les employeurs qui décident !

Ce sont eux qui choisissent de recruter une ressource bon marché qu’ils font venir de l’étranger (toujours selon les termes de l’article) ou qui optent pour une embauche locale, citoyenne et responsable lorsqu’ils sont face à 2 dossiers éligibles à un même poste dont l’un est un quadra/quinqua/sexagénaire.

Ce dernier est prêt à « tout donner » pour ce poste, pour retrouver une position sociale qui lui permette d’assumer dignement son rôle de parent, de conjoint, qui lui permette de continuer à vivre dignement et légitimement au sein d’une économie à l’essor de laquelle il a activement participé.

A bon entendeur…

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Article publié suite à la parution d’un article sur 20min.ch le 18.11.2016

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