S-Gate

Ces derniers temps, est-ce la conséquence d’une fin/début d’année ou d’une baisse de moral liée à une morosité ambiante particulièrement pesante, j’ai entendu – et même lu – de nombreux découragements parmi les chercheurs d’emploi de longue durée…

Pardon pour ces lignes qui ne sont pas un jugement, bien au contraire, ceux qui connaissent S-Gate le savent, nous faisons tout pour bâtir des passerelles entre les demandeurs d’emploi et les entreprises, par des solutions variées, agiles, faciles, simples, transparentes…

Parmi les renoncements en revanche, de nombreux « à priori » dont il m’apparaît utile de partager les effets :

CAS 1 :

• Nous avons une annonce qui parle de notre client comme d’une société de services afin également de préserver l’identité de la société, assez unique sur le marché.
• Tout est pourtant vrai dans cette annonce (obligation légale), y compris que la société délivre des services, quelle société n’en délivre pas ???
• Le tout est simplement présenté différemment de l’annonce originale du client. C’est notre force de pouvoir lui proposer des candidats différents de ceux qui postulent en direct via JobUp.
• Un de nos candidat nous semble correspondre à ce poste, nous lui envoyons donc le lien vers l’annonce afin qu’il nous confirme son intérêt et que nous puissions commencer à préparer un dossier le cas échéant
• Réponse du candidat : « Merci pour votre message, je suis effectivement en recherche active mais je ne souhaite pas aller dans une société de service, ou alors… » et là il me décrit une société qui ressemble à celle de mon client (selon moi)
• ANALYSE :
  • Bloqué par un cliché, un gros mot « société de services », notre candidat, pourtant « en recherche active et père de famille » préfère renoncer que de se renseigner. Une attitude qui pour le coup ne le rend plus éligible au poste. Ce n’est pas la personnalité qu’attend notre client !

CAS 2 :

• Outre le placement, la délégation et le portage salarial, S-Gate a vocation à soutenir des projets personnels de candidats qui souhaiteraient tester une offre de services à l’adresse des entreprises suisses sans pour autant créer de société ou se mettre à leur compte. On essaie, on voit ce que ça donne et on s’adapte au fil de l’eau
• L’objectif est double :
  • ne pas regretter de ne pas avoir essayer
  • sortir progressivement du chômage par l’auto-entrepreneuriat collaboratif
• Les outils mis à disposition :
  • un partage, un accompagnement, une collaboration, une base de clients, une réputation, une présence reconnue sur le marché
  • des ressources complémentaires (malheureusement à profusion) au cas où le « à plusieurs on va plus loin » se révèle utile
  • …
• Réponse du candidat :
  • « Personnellement je ne crois pas qu’une telle initiative puisse fonctionner
  • Les gens tels que moi n’ont que très très peu de chance de trouver… (ndlr ; si vous le dites!)
  • De nombreux échecs en ce sens me confirme mon sentiment (ben voyons !)
  • Votre initiative s’apparente fortement à ce que fait déjà Monsieur X dont j’ai déjà décliné les propositions »
• Et il termine par
  • « Comme moi (et bien d’autres) vous essayez de trouver des solutions, c’est louable »
• ANALYSE :
  • Découragé, défaitiste, abattu, aigri sous certains aspects, après des années d’efforts, de recherches, d’espoir !
  • J’ai voulu me battre pour ce candidat. L’énergie qu’il déployait m’avait touché.
  • La foi a fait place à la résignation ! Il a tout fait pour être sur la vague au moment de la « reprise » mais la reprise n’est pas venue !
  • Il faut se reconstruire, se relever, remonter sur le ring, une fois encore aller prendre des coups, tellement de coups qu’on ne voit pas la main qui se tend. Qu’on n’a même plus la force d’essayer. D’essayer d’y croire !
  • Le « ça ne peut pas fonctionner ! Pour preuve ça n’a pas fonctionné jusqu’ici » est révélateur d’un énorme problème.
  • Quant à ce fameux Monsieur X, je le connais. Notre seul point commun : nos offres s’adressent à des demandeurs d’emploi compétents et possédant un bon savoir-être. Pour le reste, aucune similitude. Chez S-Gate nous offrons les bouées aux naufragés, nous ne les louons pas !
  • Quant au « comme d’autres vous cherchez », oui ! Sauf que nous, nous cherchons pour d’autres, pour leur ouvrir le champ des possibles !
  • Une autre forme de jugement irrationnel, rassurant pour son auteur ; Je me rassure que ce n’est pas possible, je ne tente pas ma chance, j’évite le risque d’une nouvelle déception 

CAS 3 :

• Un client qui demande à un candidat de détailler son CV, d’expliquer l’envergure des environnement informatiques dans lesquels il a eu l’occasion d’intervenir.
• Un candidat qui pense que son CV standard suffit amplement et que si le client veut en savoir plus, il n’a qu’à le recevoir en entretien.
• Un client (qui est roi) et qui préfère ne pas donner suite malgré toute la diplomatie que nous (intermédiaires) avons déployée et malgré nos succès précédents auprès de ce client
• Réponse du candidat :  » Qu’ils aillent au diable ! « 
• ANALYSE :
  • Le client va trouver un autre candidat et nous sommes certains que le candidat trouvera un autre emploi au vue de ses très belles compétences
  • Mais quel gâchis !
    • L’alchimie était là ! Nous qui connaissons les 2 protagonistes, savions avec certitude que nous allions vers un mariage parfait… mais deux égos ont précédé et piétiné un « possible »
    • Ce n’est même pas une question de feeling, ils ne savent même pas qui ils sont l’un et l’autre.
    • Nous étions dans un recrutement ‘secret’ où le client, pour des raisons précises, nous avait interdit de révéler son identité, et par effet miroir, nous avions anonymisé le CV de notre candidat en question…
• Une candidature est un acte de séduction bilatéral
  • le candidat doit convaincre de ses compétences, de sa personnalité, de son profil
  • la société doit séduire par son poste, ses conditions, son cadre, ses valeurs…
  • le tout ne peut se réaliser que si chacun donne le meilleur !

CAS 4 :

• On nous recommande un candidat (nous avons la chance que 75% de nos candidats nous arrivent sur recommandation). Ancien cadre en informatique, il est en recherche d’emploi depuis un certain temps. Belles compétences, très belle personnalité, il est volontaire, répond promptement à nos sollicitations, s’adapte, revoit ses prétentions salariales à la baisse, mais malgré tous nos efforts conjugués et répétés, nous échouons à lui obtenir un entretien.
• Toujours positif, battant, vaillant, après 1+ année de cheminement, nous avons gagné. Dans la 2ème moitié de sa cinquantaine, il vient de signer un contrat, lui qui n’avait plus décroché un seul entretien depuis près d’une année !
• ANALYSE :
  • Never Give-Up !!!