Monsieur le Président

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs qui nous « gouvernez »

Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps…

 

Vos décisions, empreintes de vos kafkaiennes angoisses, ne transpirent ni la constance ni la rassurante maitrise que nous sommes en droit d’attendre de votre part !

Votre boussole est-elle à ce point démagnétisée que vous n’ayez plus comme direction que de gérer le pays selon les injonctions liberticides de vos conseillers scientifiques et médicaux.

 

  • Si l’on demande à un scientifique ce qu’il convient de faire pour que le rat noir n’attrape pas le virus du rat blanc, il nous répondra invariablement qu’il suffit pour cela de les isoler séparément afin qu’ils ne puissent jamais se croiser.
    • …mais voulons-nous être dirigés par des scientifiques ? NON !

 


 

Si votre gestion était louée au printemps 2020, c’est que nous étions face à une menace nouvelle que personne n’avait eu l’occasion d’observer préalablement, ni d’analyser.

Aujourd’hui, nous avons vu, nous avons appris. Pourquoi ne serions-nous pas légitimes de décider ce que nous pensons juste et prudent pour nous, nos familles et nos proches ?

Nous sommes responsables ! Nous viv.i.ons libres au sein d’une des plus belles et participatives démocraties du monde. Oui ; Participative ! Pour preuve les nombreuses votations qui font de notre démocratie une démocratie p a r t i c i p a t i v e :

  • Voulez-vous des minarets ?
  • Voulez-vous 6 semaines de vacances ?
  • Voulez-vous des entreprises responsables ?
  • Voulez-vous de nouveaux avions de combat ?
  • Voulez-vous d’un RBI (*)

 

De quel droit dès lors nous imposez-vous cette vie sous cloche ? Sans concertation ? Arbitrairement ? Soviétiquement ?

  • Au prétexte que le personnel médical croule sous les heures supplémentaires ?
    • Le personnel médical, nous le respectons. Nous le chérissons même !
    • « Gouverner c’est prévoir » dit-on !
      • Cela fait des années que l’on parle de risques d’épidémies (sras (2003 quand même), ebola, h1n1 et toutes ses déclinaisons (aviaire, porcine, ovine, bovine), …) et pourtant, toujours ce « numerus clausus » qui ferme la porte à de nombreuses vocations et nous prive d’autant de personnel soignant qualifié et disponible.
      • Prévoir des stocks de produits médicaux et de matériel de protection
      • Préserver nos libertés, nos valeurs, la paix, l’emploi, la santé, l’économie
      • Pas sacrifier, pas punir !
      • Veiller, anticiper, prévenir
    • Voilà votre responsabilité !

 

  • Au prétexte que des gens meurent dans la population ?
    • Selon vos propres informations
      • Le covid a fait 7’695 victimes (13.1.21) Cela représente 9’235 décès par année (extrapolation sur 12 mois)
        • Comme le dit ma concierge, la plupart des personnes âgées fragiles qui devaient mourir sont mortes (sans cynisme, car je compte des membres de ma famille parmi les victimes étiquetées covid (mais c’est un autre débat)).
      • Le tabagisme cause 9’500 décès par année (26 personnes par jour, 15% des décès) !!!
        • Ma concierge n’a rien à rajouter, elle fume !

 

    • Est-ce que le covid, qui pour l’instant tue moins que la cigarette, justifie que vous assassiniez tous ces pans de l’économie que vous avez justement pour mission de soutenir ?
      • Hôtelliers, restaurateurs, cafetiers, barmans.maids, personnel d’entretien, cuisiniers, et partants tous les fournisseurs (éleveurs, maraîchers, vignerons, producteurs divers, commerciaux de ces produits, …) ainsi que leur famille au grand complet
      • Théatres, cinémas, artistes, fitness et tous ceux qui en vivent ainsi que leur famille
      • Commerçants de tous genres forcés d’ouvrir, fermer, rouvrir, refermer, plus tôt, plus tard, dimanche, pas dimanche, exception ici ou là, puis plus d’exception.

 

    • Est-ce que le covid, qui pour l’instant tue moins que la cigarette, justifie que vous poussiez tant de personnes isolées ou fragiles au désespoir ? Pouvez-vous observer cela depuis votre bunker bernois !

 

    • Est-ce que le covid, qui pour l’instant tue moins que la cigarette, justifie que vous pénalisiez tant de personnes en situation de chômage incapables de retrouver un emploi dans un marché balayé au napalm par ses propres autorités et dont la fin des droits n’est plus prolongée ?

 

    • Est-ce que le covid, qui pour l’instant tue moins que la cigarette, justifie – et je m’arrêterai là – que vous empêchiez un pays, votre pays, vos concitoyens ! de vivre !???

 

Si nous transposions la thématique santé médicale vers un parallèle météorologique, à vous entendre, cela donnerait

  • « Aujourd’hui il pleut à Londres, alors interdiction formelle de sortir de chez vous en Suisse ! »

 

  • Si nous comprenons la prudence d’un « munissez-vous d’un parapluie » valant un « gardez les distances etc… » auxquels nous obéissons scrupuleusement depuis 10 mois et que nous recommandons par ailleurs vivement,

 

  • Nous ne comprenons plus la peur qui vous pousse à tant de décisions liberticides !!!

 


 

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs qui nous « gouvernez »

Il faut que je vous dise, ma décision est prise,

J’AI ENVIE DE VIVRE, ALORS DE GRÂCE, ARRÊTEZ CET INDIGNE BIZUTAGE !!!

 


 

(*) je ne pouvais pas passer sous silence les prises de positions obtuses d’un conseil fédéral qui préfère le « on a toujours fait comme ça » au « étudions le champ des possibles » qu’il a tout de même été contraint et forcé d’adopter aujourd’hui.

 

Je veux parler de l’initiative en faveur d’un Revenu de Base Inconditionnel (le fameux RBI de 2016).

 

Selon Monsieur Berset :

« L’idée lancée par un comité citoyen d’assurer à l’ensemble de la population suisse un revenu mensuel sans lien avec une exigence quelconque est dangereuse à plusieurs égards. Elle amènera un affaiblissement de l’économie et de l’incitation à pratiquer une activité lucrative. Il parle aussi d’une possible péjoration de la pénurie de main d’œuvre et du travail au noir »

 

Le même conseil fédéral qui estimait le coût de cette « fantaisie » à hauteur de 25 milliards de francs  alors qu’economiesuisse le situait 18 milliards (3% du PIB).

Pour comparaison, en septembre 2020 déjà, on pouvait lire

« Depuis mars et le début de la crise sanitaire, quelque 47 milliards de francs confédéraux ont été injectés dans l’économie pour éviter le naufrage »

 (sources : journal Le Temps)

Certes le RBI ne prétendait pas tout résoudre, tout comme la ceinture de sécurité ou les airbags, il n’avait et n’aura toujours que pour rôle d’amortir des chocs dont on voit bien que personne (gouvernements, systèmes de santé, organisations diverses) ne peut nous prémunir ni nous protéger !

 


 

PS cette rubrique est à la disposition des personnes vivant ou travaillant en Suisse pour des témoignages rendus anonymes par nos soins (S-Gate) ayant pour thème l’emploi en Suisse

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