On ne devrait pas confier de responsabilités dans les Ressources Humaines à…
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» On ne devrait pas confier de responsabilités dans les Ressources Humaines
à des personnes de moins de 40-45 ans !
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Il est important que les RH aient des valeurs,
un vécu, de vraies expériences de la vie,
avant d’avoir le pouvoir de licencier
ou celui de refuser des dossiers de candidatures,
sans avoir conscience des conséquences de leurs actes ! «
Voilà ce que j’ai pris en pleine figure de la part de mon interlocutrice* cette semaine
* une femme dans la cinquantaine, qui partage aujourd’hui son temps entre un emploi à temps partiel, ses petits-enfants, et ses passions culturelles (peinture, musique, lecture, …)
…et qui de toute évidence porte encore d’anciennes blessures mal cicatrisées liées à ses relations avec des « RH » !
Rappel au sujet de ce blog :
Ce blog est à disposition de chaque acteur du marché de l’emploi suisse
pour des témoignages anonymes que nous choisissons de partager
lorsque nous pensons qu’ils peuvent s’avérer utiles à d’autres
*
Pour plus d’info, voir l’article de lancement https://www.s-gate.pro/vos-temoignages-a-paraitre/
*
J’ai reçu cette déclaration (vous n’en n’avez ni le ton et l’émotion) de manière cinglante, comme une gifle !
L’utilité de la relayer ?
- En 40 ans de carrière, dont 20 ans dans les Ressources Humaines, je n’avais jamais entendu cela !
- De surcroît, cette personne ne vit plus ces problèmes, ils appartiennent au passé. Mais la blessure est toujours là ! La douleur vive !
Alors il y a utilité !
Nous ne partageons évidemment pas son point de vue, mais nous le comprenons !
Il est révélateur du fait que nous RH (DRH, employeurs, décideurs, mais également porte-parole de nos hiérarchies qui nous confient le « sale » boulot), faisons vite, efficace, rapide, propre ! Pour nous protéger aussi parfois !
Que ce soit
- « vous êtes licencié.e ! »
- « nous devons malheureusement nous séparer de vous ! »
- « vous n’êtes pas retenu ! »
- ou parfois simplement l’absence de réponse (assimilée à de l’ignorance ou pire parfois à du mépris) à une candidature dans laquelle le/la candidat.e a mis tout son espoir
…ça peut faire (très) mal !
SI NOUS VOULONS QUE NOTRE PROFESSION
REMONTE DANS L’ESTIME « DES GENS »
IL NOUS APPARTIENT D’ÊTRE PLUS ATTENTIFS
ET DE PARFOIS PRENDRE DES RISQUES
POUR MIEUX DEFENDRE OU PROTEGER
DES COLLABORATEURS OU DES CANDIDATS
DONT DEPEND UNE FAMILLE ;
UN CONJOINT, DES ENFANTS, DES VIES !
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